Mercredi 15 octobre 2025, Amélia a présenté ses travaux de recherche portant sur l’étude de l’érosion et du vieillissement des composants face au plasma dans le tokamak, soumis à des flux de chaleur intenses pouvant dépasser 10 MW/m².
Ses recherches visaient à développer et évaluer des méthodes de mesure non destructives capables de détecter une érosion à l’échelle du micromètre, essentielles pour estimer la durée de vie des premières parois et assurer la sûreté du réacteur.
Amélia a exploré deux approches innovantes :
- La méthode par courants de Foucault multifréquence
- La méthode 4 pointes
Toutes deux ont démontré leur capacité à estimer l’épaisseur de la couche de tungstène avec une précision remarquable d’environ 2 μm.
Ses travaux ont également évalué l’intégration de marqueurs d’érosion dans WEST, grâce à des essais réalisés sur les plateformes HADES et IdeFiXe, dans des conditions proches de celles rencontrées dans un tokamak.
Le jury était composé de : Laurent Gallais, Jean-Laurent Gardarein, Joseph Moysan, Guillaume Kermouche, David Malec, Caroline Hernandez, Zarel Valdez Nava, et Anastasios Skarlatos.
